Pour réaliser un investissement locatif, il est important de s’informer et de choisir le type de location adapté : longue ou courte durée.
La rentabilité
La rentabilité en location saisonnière est généralement supérieure à celle d’une location longue durée meublée ou vide.
Cependant, le gain en saisonnier relève également de sa localisation.
Même dans les régions ou villes les plus recherchées, un taux d’occupation de 100 % sera difficile à obtenir.
Elle peut osciller entre 4 et 12 % en moyenne.
Toutefois, le choix entre les deux types de location ne repose pas uniquement sur la rentabilité.
Les frais engendrés, ce qu’il faut savoir
Les frais sont plus élevés en location courte durée due notamment à la gestion du bien.
Effectivement, le propriétaire peut s’investir entièrement dans cette activité sinon il fera appel à des aides ménagères ponctuelles ou régulières (ménage, entretien du linge…), à un service de conciergerie nécessaire à la remise des clés et aux états des lieux ou encore à une agence de gestion locative saisonnière.
Les factures d’électricité, de chauffage et les charges de copropriété sont également à ses frais.
La location avec un bail longue durée s’avère moins coûteuse et astreignante au quotidien.
Le propriétaire sera amené à remplacer les équipements défaillants (électroménager par exemple) et s’assurer de l’entretien du logement.
Cela sera également le cas en saisonnier, où l’usure est souvent plus rapide.
Dans le cadre d’un investissement locatif réalisé à distance, le propriétaire pourra choisir de confier la gestion de son bien à une agence.
Les honoraires, à hauteur de 5 à 10 % des revenus locatifs annuels en moyenne, sont inférieurs à ceux d’un bien loué en courte durée et géré par une société spécialisée.
Au contraire, dans le cas d’une location longue durée, selon la loi du 6 juillet 1989 qui régit les rapports locatifs, le propriétaire peut facturer au locataire la consommation d’eau, d’électricité, de chauffage et une part des charges de copropriété telle que la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, de balayage, les frais d’entretien de l’ascenseur par exemple.
Les taxes et charges
Le locataire vivant à l’année dans le bien sera redevable de la taxe d’habitation. La taxe foncière sera quant à elle payée par le propriétaire.
Pour une location en courte durée, le locataire pourra s’acquitter de la taxe foncière et d’habitation ainsi que de la totalité des charges.
Le régime fiscal du meublé longue durée est plus avantageux car les frais et les travaux restant à la charge du propriétaire sont déductibles des loyers perçus (recettes locatives annuelles) contrairement à la location saisonnière.
La récupération du logement : comment cela fonctionne-t-il ?
Si l’appartement est loué, le propriétaire doit envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception six mois avant la fin du bail pour avertir le locataire.
Pour le bail d’une location vide, il devra attendre 3 ans minimum et pour le bail d’une location meublée, au moins 1 an.
En location saisonnière, plus flexible, le propriétaire peut disposer de son bien quand il le souhaite, en fonction des disponibilités.