Les banques réétudient progressivement les nouvelles demandes de prêts.
Face à l’augmentation des risques, les barèmes de taux ont été réorientés à la hausse.
Suite au confinement, au début du mois d’avril, les banques ont augmenté les taux de crédit immobilier entre 0,05% et 0,5% selon la durée et le profil des emprunteurs.
Reprise des demandes de prêts
Face aux mesures de confinement et à l’immobilité du marché immobilier, les établissements bancaires traitant surtout les dossiers
en cours notamment pour les entreprises en difficulté, avaient quelque peu mis de côté les nouvelles demandes.
La reprise s’organise.
Aujourd’hui, près de 70% des banques peuvent accepter de nouvelles demandes. Néanmoins, elles restent en effectifs réduits, par conséquent les délais sont plus longs.
Sur les trois premières semaines du mois d’avril, la demande de crédit avait chuté de 78% en comparaison à la même période en 2019.
Les dossiers déposés en ce moment portent en grande majorité sur des projets engagés avant le confinement et qui n’avaient pas pu
être financés ces dernières semaines.
Les banques se réfèrent habituellement aux dernières fiches de paie pour calculer la capacité d’endettement des emprunteurs.
Cependant en cette période de ralentissement économique, les ressources se voient diminuer.
La baisse de revenus due à une situation de chômage partiel dont l’indemnité représente 84% du salaire net peut avoir des répercussions importantes sur la capacité de financement.
Même si les revenus dont tiendront compte les banques ne sont pas connus, beaucoup regardent le revenu net fiscal annuel.
Certaines banques annoncent même qu’elles considéreront automatiquement le salaire habituel. Une possible diminution de revenus devrait donc, à terme, avoir peu d’incidence sur la capacité d’emprunt.